À l’occasion de la Journée Internationale pour les Droits des Femmes, la Maison de Quartier du Bois du Château organise, MARDI 8 MARS 2022, une journée d’échanges et de débat sur la thématique de  » La charge mentale « .

AU PROGRAMME :

★ DÉJEUNER PARTAGÉ de 12h à 15h 

12h : Introduction par Élodie Dréan, coordinatrice Famille, puis lancement du film réalisé l’an passé sur « Femmes et Images » à la Maison de Quartier.

12h à 13h : Repas en commun avec les participants

Ces interventions seront l’occasion d’ouvrir les questionnements autour de la charge mentale des femmes.

14h15 à 15h30 : Temps de relaxation pour se libérer du quotidien animé par Muriel Cazoulat, socio-esthéticienne, suivi d’une initiation au MORPHO-RELOOKING et à la mise en valeur de la femme.

★ SOIRÉE du mardi 8 mars de 18h à 20h 

18h : Mot d’entrée par Elodie Dréan, coordinatrice Famille

18h05 : Le concept de charge mentale : éclairage sur ce terme, comment expliquer la charge mentale ? Qui concerne-t-elle ? Pourquoi ?
Intervention de Fanny Villain, Psychologue

18h30 :  La charge mentale comment s’en libérer ? Apprendre à s’autonomiser et avoir des outils pour en sortir.
Intervention Marie-Laure Piau, Sophrologue 

18h50 : Présentation de quelques croquis issus de la BD « Un autre regard » d’Emma CLIT.
Emma est une dessinatrice féministe, auteure de bande dessinée et ingénieure informatique française. Elle a contribué à populariser le concept de charge mentale en France.

  • Restitution de l’atelier mené le 03 mars par les animateurs du secteur jeunesse auprès des jeunes de l’accompagnement scolaire. Il s’agissait de recueillir l’avis des adolescents sur la question : Quelles tâches sont attribuées aux filles et aux garçons ? Et de recenser et connaitre leurs avis sur cette question.
  • Restitution du café seniors mené le 28 février avec Laetitia, coordinatrice du secteur adulte sur le thème : « Je suis femme, je suis épouse et à la fois maman de grands enfants, je suis également mamie voire arrière-grand-mère, sans oublier aidante pour mon conjoint et pour ma famille : ma charge mentale on en parle ? »

19h : Scénettes jouées par la Compagnie Funambule, sur la charge mentale au quotidien.
Interaction des participants pour faire évoluer ces scénettes.

19h30 : Échanges entre les participants sur la charge mentale

20h : Apéritif pour continuer les interactions

« Fallait demander, je t’aurais aidée ! »
« Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? »
« T’as fait les courses ? »

Les courses sont rangées, les enfants ont pris leur bain, le linge est plié, les devoirs sont terminés, le repas est prêt…

La « charge mentale » c’est penser à tout, tout le temps. C’est un travail permanent, épuisant et c’est un travail invisible. Être toujours en veille, comme un ordinateur qu’on n’éteint jamais.

C’est également l’exemple d’un conditionnement des femmes depuis le plus jeune âge, qu’on légitime plus que les hommes pour gérer la famille et la maison.

Pour assurer le bon fonctionnement du foyer : la « charge mentale » pèse plus lourd pour les femmes que pour les hommes. Que les femmes en soient conscientes ou pas, elles pensent à longueur de journée à des choses qu’elles doivent accomplir.

Bien qu’elle puisse concerner les femmes en général, la charge mentale pèse surtout sur les femmes mères de famille et se met en place notamment à l’arrivée du premier enfant. Avec le congé parental, la femme doit très vite être seule dans la gestion des besoins de son enfant et du foyer, organisation qui va s’instaurer même si elle reprend plus tard son emploi.

Le partage des tâches ménagères est l’une des démonstrations les plus flagrantes des inégalités femmes-hommes dans notre société.

Les hommes bien souvent ne sont pas conscients du poids qui pèse sur les épaules de leur compagne quant à cette gestion titanesque, ou simplement, ne savent pas quelle place prendre pour aider sans que la « chef d’orchestre » donne ses indications.

Pour jongler entre travail domestique, le rôle parental et l’emploi, tout en conservant une vie sociale (qui passe souvent après), de nombreuses femmes sont forcées de s’organiser comme des professionnelles : anticiper, planifier, ne jamais s’arrêter.

Comment identifier la charge mentale et la repérer ?
Quels sont les moyens à mettre en place pour ne plus se laisser dépasser ?
Comment organiser la vie familiale, le couple face à la charge mentale ?
Comment arriver à une égalité, ou un partage, femmes-hommes face à cette charge mentale ?

Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre lors de la soirée du mardi 8 mars, consacrée à la journée internationale pour les droits des femmes.

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